Evolution et état des lieux de la scolarisation dans la Wilaya de Tizi-Ouzou de 1962 à 1999

Hamid Chaouche

Résumé


Cette étude dresse un tableau récapitulatif du processus de scolarisation dans toute la Wilaya de Tizi-Ouzou de 1962 à 1999. Notre démarche s’appuie fortement sur les données statistiquesfournies par les différentes cohortes scolaires ayant fréquenté l’école algérienne au fil des années. Car, notre objectif ici était de reconstituer tout le parcours réalisé par cette école dans la Wilaya de Tizi-Ouzou au niveau du Primaire, du Moyen et du Secondaire. Il s’agit de faire le bilan de l’institution scolaire dans cette Wilaya sur le plan de rendement et de réussite scolaire du Primaire jusqu’au Secondaire. En outre, nous allons également mettre à profit ces statistiques dans notre analyse pour évaluer le rythme de la progression scolaire d’un palier à l’autre chez les garçons de même que chez les filles. Mais, avant de procéder à la reconstitution de tout ce parcours, nous comptons au préalable recréer l’ensemble des infrastructures scolaires dont dispose la Wilaya de Tizi-Ouzou au niveau du Primaire, du Collège et du Lycée, de 1962 à 1999.  




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Références


- Nous avons réalisé notre enquête au cours de l’année 1999.

-Toutes les statistiques que nous allons fournir dans cette étude, nous les avons recueillies avec nos propres soins à la Direction de l’Education de la Wilaya de Tizi-Ouzou.

- F. Colonna, Instituteurs algériens 1883-1939. Alger, Ed. OPU, P.27

- Ch-R. Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine. Paris, PUF, 1977, Tome II, P 152

- F. Colonna, Instituteurs, op cit, p45

- Ibid, p108

-A. Mekideche, Regards sur l’école et la vie. Alger, Ed, ENAG, 1993, p357

-Cité par M. Haddab, In., Education et changements scoioculturels. Alger, OPU, 1979, P 14

-N.B-Remaoun, L’école Algérienne : transformation et effets sociaux. Art. Paru in. Réflexions N°02, P 15

- In Annuaire statistiques N°20.

- Pour plus de détails, voir les figures N°01, 02 et 03.

-Au cours de notre enquête dans la région de Makouda, nous avons remarqué que plusieurs écoles ont fermé des salles de classes à partir de la deuxième moitié de la décennie quatre-vingt-dix faute d’élèves. L’exode vers la ville n’explique pas à elle seule cette diminution du nombre d’élèves dans la région.


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